Читать книгу Contes ossètes en français онлайн
– “Viens voir notre gendre! Fais connaissance avec notre gendre!” L'Aldar sortit et, le voyant, a dit:
– “Oh mon Dieu, merci! Je ne savais pas qu'il était comme ça! Je me suis déshonoré devant tout le monde. Il faut préparer à manger et à boire!”
Il dressa les tables avec les mets et les boissons choisis. Le jeune époux leur a dit:
– “Il n'y a personne d'autre chez moi que ma vieille mère. Je déciderai moi-même du mariage. Je viendrai chercher ma fiancée dans dix jours.”
L'aldar n'a pas objecté, il a seulement dit: “Très bien, préparons-la pour ce jour-là!”
Tout suffisait à l'aldar! Il fournissait à sa fille tout ce dont elle avait besoin et, comme il n'avait pas d'autres enfants, il mettait la moitié de sa fortune à son nom aussi longtemps qu'il vivrait. De plus, il rédigea un papier stipulant qu'à sa mort, toute sa fortune reviendrait à sa fille.
Dix jours passèrent, et le fils de la pauvre veuve vint chercher sa fiancée avec ses compagnons. L'aldar les reçut très bien, ils restèrent chez lui une semaine entière, puis il les renvoya avec les honneurs.
Le fils retourna riche auprès de sa mère. Et ils commencèrent à vivre heureux.
Quelque temps plus tard, l'aldar mourut. La veuve, son fils et sa belle-fille allèrent vivre dans la propriété de l'aldar et y demeurent jusqu'à aujourd'hui.
Vous vivrez en bonne santé jusqu'à leur retour!
Un renard et un renardeau
Une renarde et un renardeau étaient allongés au sommet du mont Kariw et regardaient les mauvaises herbes brûler dans la plaine de Murtazati. La renarde fait semblant de se réchauffer, et le renardeau lui demande:
– “Que fais-tu?”
– “Une mauvaise herbe brûle dans la plaine de Murtazati, et je me réchauffe à son feu.”
Soudain, le renardeau couché à côté d'elle s'est levé d'un bond et est tombé sur le dos.
– “Qu'est-ce qui ne va pas chez toi?” – demanda le renard effrayé. Il a répondu:
– “De ce feu est tombée sur moi une étincelle!”
Le renard a seulement dit:
– “Ce n'est pas sans raison que l'on dit: Le renardeau est plus trompeur que le renard lui-même.”