Читать книгу Contes ossètes en français онлайн
– “Ce sont les pointes de fourche de Gazza.”
– “Qu'est-ce qui pend entre tes jambes?” – lui a-t-il demandé.
– “Et ça, c'est pour ma petite chèvre aux mamelles douces et pleines de lait.”
Le loup s’est jettè sur la chèvre, l'attrapè et l’a mangè. Pendant ce temps, la chèvre à cinq ventres en avait assez et s’est tournè vers la chèvre à six ventres:
– “Rentrons à la maison! Il est temps pour nous de rentrer!”
– “Attends-moi un peu, mon ventre n'est pas encore tout à fait plein”, – a demandé l'homme aux six ventres.
– “Non”, – a répondu celui à six ventres. “Je pars, je ne t'attendrai pas.”
Elle rentra chez elle par le chemin familier. Et le loup bien nourri attend déjà de voir si quelqu'un d'autre arrive, et pense:
“S'il n'y a personne d'autre, je partirai d'ici.”
Le loup voit arriver une chèvre à cinq ventres.
– “Dieu en a donné un autre”, – s'est dit le loup. “J'attendrai aussi cette chèvre. Je suis nourri, mais comment refuser de la manger? Je préfère avoir mal à l'estomac que de laisser vivre cette chèvre!”
– “À qui appartient cette chèvre?” – a demandé le loup, lorsque la chèvre à cinq ventres s'est approchée de lui.
– “Je suis la chèvre de Gazza.”
– “Et quel genre d'homme est Gazza?”
– “Gazza est un homme modeste, un travailleur acharné”, – a répondu la chèvre.
Le loup avait peur que Gazza sorte du village et le tue. Il regarda autour de lui et demanda à la chèvre:
– “Qu'est-ce que tu as sur la tête?”
– “Ce sont les pointes de fourche de Gazza.”
– “Et qu'est-ce qui pend entre tes jambes?”
– “Il s'agit de pierres rondes utilisées pour tuer les loups.”
– “Je vais te montrer maintenant comment tuer les loups!” – a dit le loup. Il sauta sur une chèvre à cinq ventres et la mangea.
La chèvre à six ventres a estimè qu'elle en avait assez et s'est adresseè à la chèvre à sept ventres:
– “Il fait nuit, il est temps pour nous de rentrer à la maison. Si je pars, tu seras seule ici.”
– “Attends un peu!” – demanda la chèvre à sept ventres. “Maintenant, je vais remplir mon septième ventre et nous irons ensemble.”